Le diabète de type 1 et de type 2 sont assez fréquents, mais avez-vous déjà entendu parler du diabète type 3 ? Cette troisième catégorie de diabète est aussi appelé le diabète du cerveau. Il est encore plus destructeur que les autres types de diabète. Quels sont ses symptômes, son traitement et ses causes ? On vous dit tout dans ce dossier.
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Le type 3 du diabète, kesako ?
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Appelé diabète du cerveau ou encore diabète sucré, le diabète de type 3 est un état de santé pour lequel l’organisme a du mal à convertir le sucre en énergie. Si le diabète de type 1 et de type 2 sont des maladies chroniques, ce diabète de type 3 ne l’est pas.
On associe souvent le diabète de type 3 à la maladie d’Alzheimer. Plus précisément, on le désigne comme la cause de l’Alzheimer. Il se traduit par une résistance à l’insuline et par un dysfonctionnement du facteur de croissance analogue à ce produit dans le cerveau. Le diabète de type 3 fait ce que font les types 1 et 2 deux dans les autres parties du corps, mais lui, il touche le cerveau.
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Le diabète de type 3 : les causes
Pour la plupart des cas, ce sont les personnes atteintes du diabète 2 qui sont susceptibles de développer le diabète de type 3. Ce sont aussi les femmes qui sont plus à risque. Il faudrait également être plus vigilant si on est en situation de surpoids ou si on est obèse. Parmi les causes ou plutôt les facteurs à risques de ce type 3, on peut citer la tension artérielle élevée, les antécédents familiaux de diabète et les maladies chroniques comme la dépression ou le syndrome des ovaires polykystiques.
Est-ce un diabète de type 3 ?
Comme pour tout autre état de santé, le diabète de type 3 se traduit de différentes manières chez les sujets. Dans la plupart des cas, ses symptômes sont similaires à ceux de l’Alzheimer précoce. Vous pouvez donc avoir une perte de mémoire qui peut vous handicaper au quotidien ou des complications à réaliser des tâches familières.
Chez d’autres sujets, il se traduit par l’oubli régulier des choses ou la réduction de la capacité de porter des avis sur l’information. Dans les cas les plus graves, le diabète de type 3 se reconnaît par les changements soudains de comportement ou de personnalité.
Pour ce qui est du diagnostic, il n’en existe pas jusqu’à aujourd’hui. Le médecin se contentera d’une batterie de tests et d’examens pour évaluer l’état de votre cerveau. Il peut donc vous demander de faire un IRM ou des tomodensitogrammes de la tête. Pour le diagnostic, il peut aussi vous faire passer une analyse du liquide céphalorachidien.
Si les résultats ne permettent pas de dire que vous avez à la fois un diabète de type 2 et une maladie d’Alzheimer, rassurez-vous : ce n’est pas un diabète de type 3. Pour comprendre votre état de santé, on vous fera passer un test de glycémie à jeun et un test d’hémoglobine glyquée pour confirmer ou non le diabète de type 2.
Traiter le diabète de type 3
Pour le diabète de type 3, il n’y a pas encore de test spécifique pour le diagnostiquer et il n’y a pas non plus de traitement spécifique. Si vous êtes atteint de ce type de diabète, on vous donnera un traitement alternatif permettant de traiter le diabète de type 2 et la maladie d’Alzheimer. Le médecin peut également vous donner des antidépresseurs ou des médicaments pour lutter contre l’anxiété.
Mis à part les médicaments que votre médecin peut vous donner, vous devez également penser à adopter un nouveau mode de vie. Vous devez revoir votre alimentation et faire une activité physique de manière régulière pour perdre du poids. Si vous êtes fumeur aussi, il serait judicieux de suivre un sevrage tabagique.
Prévenir l’apparition du diabète de type 3
Si vous avez déjà le diabète de type 3 et si vous prenez l’âge, il faudra faire attention pour réduire l’apparition du diabète de type 3. Pour réduire les risques, vous devez vous concentrer sur les méthodes pour contrôler le diabète que vous avez déjà et faire votre maximum pour qu’il ne touche pas les autres organes.
Pour ce faire, le sport peut être votre excellent allié. Pensez à faire quatre séances de 30 minutes par semaine. Côté alimentation, on ne vous impose pas de suivre un régime en particulier. Faites tout de même attention à la quantité d’aliments gras dans votre assiette. L’idéal est de privilégier la nourriture saine, faible en gras saturés. Prenez à volonté des aliments riches en fibres.
Suivez à la lettre tous les conseils de votre médecin traitant. Prenez les médicaments aux horaires indiqués et soyez régulier. Contrôlez régulièrement votre glycémie et votre taux de cholestérol et en cas d’anomalie, consultez directement votre médecin. Il ne faut pas oublier que votre médecin est votre meilleur allié et cela quelle que soit votre maladie.